En cas d’arrêt maladie, la législation prévoit que votre entreprise doit compléter les indemnités versées par la sécurité sociale afin d’atteindre 90 % de votre salaire brut pendant une période de 30 à 90 jours en fonction de votre ancienneté, puis 66.66 % du salaire pendant une seconde période identique à la 1ère.
Soit une durée maximum de 180 jours d’indemnisation. Après cette période, vous percevrez uniquement les indemnités journalières, ce qui représente 50 % du salaire journalier.
Mais très souvent, la convention collective appliquée par l’entreprise permet de percevoir des indemnisations à hauteur de 100 % du salaire pendant une période supérieure à celle de la législation.
Dans cette situation, il n’y a donc aucun intérêt à avancer la date de départ en retraite. Même si votre employeur vous incite à prendre votre retraite, il ne peut pas légalement vous obliger à le faire.
Tant que vous êtes en arrêt maladie, votre salaire est supérieur à la pension de retraite.
De plus, en arrêt maladie, vous continuerez à accumuler des droits et gagner des points de retraite.